Fare Moe Tini, maison d’un rêve réalisé
L’association « TAATIRAA HUMA NO MOOREA-MAIAO », met un point d’honneur, dans les 3 établissements qu’elle gère, à faire vivre « l’accueil polynésien », pilier du patrimoine culturel local. Il constitue une des caractéristiques les plus reconnues du savoir-vivre et du mode de vie polynésien.
Nous avons alors souhaité regarder, au-delà de l’importance et du respect des traditions, en quoi cet accueil inconditionnel représente-t-il un enjeu fondamental dans nos vies et dans notre société ? En quoi l’arrivée d’un enfant en situation de handicap dans une famille pourrait-il bousculer ce pilier de la culture polynésienne ?
Ainsi, le rapprochement entre la question de l’accueil polynésien à celle de l’arrivée/l’accueil d’un enfant en situation de handicapa été le fil rouge de la table ronde conjuguant le partage d’expériences des parents et acteurs locaux présents avec les propos de Charles Gardou, lui-même directement concerné. Au cœur de cette « communauté de destin » (C.Gardou), ce sont les diverses pratiques relevant des secteurs santé et social, ainsi que le rôle de l’accueil polynésien dans la construction d’une « une société pour tous » qui ont constitué les ingrédients majeurs des échanges.
Il convient de retenir que « être parent d’enfant en situation de handicap, ce n’est pas être fort, ce n’est pas une qualité, c’est une nécessité » ; « entre traumatisme de l’annonce et réaménagement nécessaire, il y a un sentiment d’impuissance » ;« le mouvement inclusif doit être nuancé, gouverné par la dimension humaine et non administré, et» ; « les professionnels peuvent allumer la flamme là où la lumière a manqué » ; « le besoin de croire dépasse le besoin de savoir ; trop de gens tuent l’espoir quand on en a besoin ».
Confiance et Convivialité ont couronné cette matinée !
· Lien pour découvrir l’association Taatiraa huma no moorea-maiao :
https://www.handicap-polynesie.com/associations/structures/taatira-huma-no-moorea-maiao/#videos-tab
